TYPE : RÉSIDENTIEL
SUPERFICIE : 2,150 PI2 (200 M2)
EMPLACEMENT : MONTRÉAL -
ARRONDISSEMENT PLATEAU MONT-ROYAL
ANNÉE : 1994
Appartenant d’abord à la mémoire collective comme trace ou preuve de la condition résolument urbaine (carré de madrier porteur entre deux murs mitoyens coupe-feu en maçonnerie), la structure effectue un glissement de sens vers l’esthétique. Dans la recomposition des parois, un retrait en érable correspondant à la fourrure derrière le gypse cadre toutes les ouvertures dans le mur, tous les murs dans les pièces et toutes les pièces dans la façade, évoquant ainsi l’épaisseur par l’absence d’une couche d’ornementation, comme si on avait enlevé les boiseries et qu’on avait retrouvé le bois en-dessous. Sur la façade cela se traduit par l’ambiguïté entre la corniche et la base : décalage de brique, décalage de la fenêtre et son imposte (signe des temps modernes) et décalage de niveaux à l’intérieur.